Le mot des organisateurs
Dans le champ des politiques sociales, la notion de vulnérabilité s’est imposée au cours des années 1990 pour caractériser notamment les effets générés par les mutations économiques (exclusion, pauvreté, précarité). Associée à des formes plus anciennes de l’assistance (handicap, enfance, vieillesse), elle est devenue une catégorie de pensée qui qualifie à la fois, des situations de fragilité sociale et économique des individus, des contextes dans lesquels ils évoluent et définit des politiques publiques qui y répondent. Mais que signifie être vulnérable ? Quels sont les contextes qui engendrent les vulnérabilités ? Ces dernières sont-elles majorées par les effets cumulés du genre, de l’origine sociale ou ethnique. Et comment les politiques publiques agissent-elles sur ces situations ?
Durant deux jours, des professionnels, des personnes concernées, des chercheurs, des acteurs institutionnels et des élus discuteront des usages de cette notion dans le champ professionnel, politique et scientifique et réfléchiront aux implications des situations de vulnérabilité à l’échelle du territoire régional. Les conférences et travaux en ateliers permettront de discuter de la diversité des situations de vulnérabilité qu’elles soient sociales, sanitaires ou professionnelles ainsi que de leurs conséquences sur les personnes et collectifs concernés. Au-delà, les débats porteront sur les initiatives existantes ou à construire pour tenter de soutenir les acteurs face à ces situations et envisager des réponses nouvelles dans une perspective de développement social des territoires.